24.11.07

Ensuite. [2/12]


2. Dimanche. 14. Mercredi. 31. Ville de N.


Et je ne joue pas. Crois-le bien. Je chante. Quoi que je fasse. Je chante avec B. Je chante avec M. Je chante avec P. Avec G. Chère M, cher P, cher V, je viens vous chanter Brûlant secret. Un chant dont j’ignore les paroles. Vous vous en doutez. Vous en doutez-vous. J’essaye. Le chant. Ecoutez. Le résumé de l’épisode non vécu, à vivre, écrit par un autre. Ecoutez. Comment le désir et la passion enracinés au fond de chaque être peuvent le révéler à lui-même et bouleverser son destin. Fin du résumé. Résumé d’avant. Un oiseau, ivre. Une femme, son sourire. Apprend à vivre. Avec. Embrouillée par ses larmes. Un enfant, malade. Un labyrinthe. Un chemin, toujours. Une lassitude. Un matin tranquille. Comme un grand. Comme un oiseau. Mille oiseaux dans le ciel et les voir chacun. Chercher le refuge. Un rebelle. A deux balles. Sans arme. Refais ton lit. Refais tes rêves. Mets ta robe. Deviens reine. Maintenant, P, reine de I, je te salue, reine de moi raide pendant 20 ans je t’attends je bande encore. Voici mon corps. Vivant. Animé par le seul souffle du chant sans paroles sues. Ça y est, j’ai mon programme : variation bandée sur l’existant. Si tu bandes, je suis. Si j’avais été. Méchant. Mais. Tu as été méchant. Tu. As été méchant. Si. Tu es méchant. Je t’attache. Avec du scotch. Comme ça. Tu m’écoutes. Je t’attache. Si. Tu m'attaches. Comment je continue l’histoire. Avec le corps immobile. Je fais quoi. Laisse-moi la bouche, au moins la bouche. Que je puisse dire encore. De tout le reste, fais ce que tu veux. Je te crève les yeux. Comme ça. Est-ce que ça te va. Comme ça. Est-ce que tu bandes encore. Au centre. Un trou. Au centre. De l’espace. Assis. Trois, dans des fauteuils, ils sont trois, c’est l’heure des retrouvailles, secrètes, interdites. P, U, T, les voilà réunis, ensemble et seuls enfin réunis, ce qu’ils font là tous les trois je te le laisse deviner. Tu crois. Personne ne les voit. Pourtant ils sont à vue. Mais les autres parlent entre eux. Ça les rend aveugle. Pas la peine de me crever les yeux. Eux trois, ils sont ensemble, ensemble et seuls, ça se voit, ils savent ce qu’ils font. Sans parole. Enfin réunissant leurs vies. Dans le silence. Ils savent maintenant. Ceux qui se taisent ensemble savent. La peinture, sèche. Une écriture, sèche. Caresse-moi. J’ai frotté ta peau tendrement au papier de verre. On a tout le temps qu’on veut. Les passés, sont à lire. Les passés, restent à venir. Les passés, sont à écrire. Est-il écrit dans le journal. Je ne pense pas que tu vas continuer comme ça pendant encore très longtemps. Je ne pense pas que je vais m’arrêter maintenant. 19h25. De retour d’un tour dehors. Une photo. Trouvée. Déchirée. Trouvée au sol. Je colle au mur la photo. Déchirée, en trois, trouvée dans la rue derrière la piscine. Dehors, le monde. Sa vie continue. Ça vit oui c’est ça, continue. La maison. Ici. J’appellerai ce lieu maison. Là, j’installerai mon lit. Là, j’installerai mon verbe. Je ne dormirai pas. Ici. Je serai à l’affût des corps, des regards. Animal. Chien. Je convoquerai la pensée. J’appellerai ta venue. Par le récit. De mes jours inventés. Ville. Monde. Une vie. L’autre. A le même dehors que toi. Mais. Ta vie au monde moi j’en vois quoi. Dans ce monde du premier jour. Qu’en voyons-nous. Qui a mis la lumière. Et toi pourquoi. Es-tu là. Comment. Es-tu venu. Quel est ton nom. D’où viens-tu. Quels sont tes parents et ta ville. J’ai traversé le fleuve en pensant à mère à mer amer. And see the sea. La mer, ta vue. Mon œil. Oh toi dehors dis-moi ta vie, montre-toi, que je te vois, parle-moi, que je t’entende. On a du mal à s’y retrouver. Quel est ton nom. D’où viens-tu. Quels sont tes parents et ta ville. Sur quel bateau es-tu venu. Ta. Nécessité. De. Répondre. Vas-y. Parle-moi de. Ta. Nécessité. De. Réponds. Va. Articule. Va. Réarticule. Je. Désarticule. Je. Désarticulerai. Tu. Ne désarticuleras. Rien. Ne. Réarticuleras. Rien. Du pas claudiquant de ton fils, boiteux, grand inventeur de piège, marié à qui tu aurais voulu garder en ta couche à jamais. Alors. A qui je demande. Dans la ville. A qui je demande. Marche. Dans la ville. Marche. Vers le premier regard bleu que je vois. A lui, je demande. Je ne rentrerai que lorsque j’aurai la réponse, tu penses bien que ça prend vingt ans minimum. Et. Selon. Le point de départ de ta marche. La ville La couleur des regards. Ton voyage. Attention. Ce que te disent les livres. Des yeux. A. Tension. Vers. Les yeux. De l’auteur de tes jours où le livre prend racine. Entends-tu le bruit du vent dans le feuillage, couleur jaune, automne, où ont-ils mis le soleil. Qui ça : ils. Ne désarticule. Rien. de l’interprétation des vies antérieures à la tienne et des voies justes menant à comment poursuivre cette phrase. Variations et suites. Lui, on peut lui faire confiance. Pourquoi tu dis ça. Tu penses que je mens. A quel récit tu fais confiance. U, tu crois qu’il dit vrai à quelle page. Ma confiance n’exige en rien de toi que tu me dises le vrai. Ainsi je te dirai mon amour. Et moi, si je te raconte, et moi, si je te dis, et moi, si je prends la mer est-ce que tu me crois. Moi, je suis ta, appelle-moi A, je suis ta, première, la, première, je suis le récit de ta, je suis le récit de toi, le récit d’avant toi, je connais ce lieu, d’avant toi, duquel tu déchiras crâne de papa, il était le dernier, tu avais remarqué. Il y aura toujours des absents. Des heures manquantes. Il y aura toujours 108 prétendants. Il y aura toujours vivants et morts et moi seul je devrais leur parler comme te parlant à toi, seule toi seul, première premier, je serai le dernier. Je suis le dernier. J’invente la disparition. L’apparition. Je serai M de la cuisse de J. Je suis M du crâne de R. Moi tête-pensée. Moi tête-chair. Et la vie, tout autre. Selon que ton point de départ est une cuisse ou un crâne. Ici, je bâtirai une ville, tout autre. Une ville-pensée. Une ville-chair. Il ne faut pas tout dévoiler. On a tous des idées floues, on a tous des idées claires. J’écrirai. L’histoire. Afin de lui tracer une ligne claire. Le début. Moi, je trouve ça très bien. Ça permet de reprendre. Là, ça permet de faire unité. L’écriture, qui désunifie. B. Tu vois tout autrement la ville, selon que tu pars de B, de N, ou de H. Je te conseille d’entrer au service de C. C’est quoi cette histoire de couilles coupées. Il lui arrache les couilles et crée l’espace temps c’est quoi cette histoire. Avoir du mal à établir une chronologie. Dans ce qui se passe. Dans ce qui passe et dans quoi vient. Allez viens. Temps. 1. Dans. Le silence. Temps. 2. Convocation. Du peuple. Le. Peuple. Est réuni. Et chacun prend tour à tour la parole et tout le temps nécessaire est pris par chacun pour dire ce qu’il sait de certaines connaissances relatives à la généalogie du monde et des yeux.

Ce ne sont pas des mots. Mais des traits. Ce sont des flèches. Elles sont flèches pour atteindre le but, pour voler dans les airs et attendre le but. Non pour tuer. Ils sont cinq. Ils transmettent la parole. Ils transmettent les mots de toi parlant au nom de qui te souffle les mots à réinventer. Ils sont cinq. De chacun s’échappe trois paroles. Sauf d’un. De lui, ne s’en échappe qu’une. Les mots, je ne les comprends pas comme des mots. Ce qu’ils disent, je l’entends par ce que je vois. C’est une place, au centre. C’est un mouvement, vers le centre. Un mouvement, depuis le centre. C’est un quadrillage où chaque intersection de lignes est un lieu pour être, c’est un soleil blanc, c’est un trou blanc, oui, ce sont les rayons d’une roue, d’un astre, c’est un tourbillon, une spirale, une hypnose, une boule de fils noirs dans le creux de la main -où sont les trous de mes chaussettes ? -, ce sont des choix tristes sans nuance ni invention, c’est : mon père qui m’apprend comme dire SOS en morse, c’est la guerre, de l’autre côté de la mer, c’est il y a 40 ans, 50 ans, c’est aujourd’hui, parole déchirée, traits verticaux, hachurant, c’est une boule, lumineuse, pour une fête joyeuse, ce sont des miradors, ce sont des lignes calmes, muettes, et tu ne sais là si elles disent ou si toi tu dois dire, maintenant, c’est une parole blanche sans mot mais pas le silence, c’est une histoire infinie et fermée sur elle même répétant, l’infini, c’est la passation de la parole, c’est à ouvrir, c’est à toi. Chère M, cher P, cher G. c’est mercredi aujourd’hui. C’est vacances dans le pays. On fête les morts. Mémoires. On fleurit les tombes. Mercredi. C’était hier. Une carte postale de T dans la boîte aux lettres. Quelques mots, une image. Un animal. Un crocodile gueule ouverte. Il y a des gens méchants là-bas. Sur l’île. A l’autre bout du monde. Sourires. Et les cloches des morts sonnent. 10h48. Aujourd’hui c’est jeudi. Aujourd’hui, le jour des morts. Mémoire. Chère M, je suis passé hier devant l’hôtel de P où tu as travaillé quelques semaines, ici, ville de N, après la mort de ta mère, là-bas. Les travaux continuent. Le bâtiment pousse. Les travaux en fin de journée s’achèvent, éclairés par de puissants projecteurs. C’est assez beau. C’est assez beau les arbres et la lumière, c’était hier, les feuilles jaunes, ma surprise, au moment de sortir, comme il fait doux. Quel drôle de chose que de construire des maisons où des autres vont vivre. Quel drôle de chose. Que d’écrire des mots que les autres. Chère M, cher G, vous êtes vous rencontrés, finalement. Non, je ne crois pas. Bâtisseurs. Non bâtisseurs. Guerriers. J’inventerai la phrase à la hauteur du combat pour cette paix gardant mémoire, chantant la guerre qui ne fut de haine, non, mais bien bataille pour rester debout et chacun fier, et vivant, et conscient, au mieux. Pour le pire, est-il besoin de dire. Chacun l’éprouve. Cher P, je vois une école où je ne suis pas allé, je vois une école où je suis allé et où je n’ai rien retenu, je vois un maître absent qui n’a pas fait le voyage pour nous délivrer sa parole, et je me vois devoir parler à sa place, et je te vois devoir parler à sa place. Je ne tremblerai pas. Je ne tenterai pas. L’impossible de dire à sa place. Je prendrais le trône, oui. Mais je parlerai depuis le seul peu que je sais. Sachant sans réserve ceci : ce peu là est un monde dont je puis être fier, un monde qui croît à mesure que je l’explore et le comprends et l’invente sans comprendre quoi j’invente d’encore non exploré. Voilà, c’est cela que je voulais te dire. Aujourd’hui. Jeudi. Jours des morts. Hier. Vivant. Traversant la rivière. Sur le pont une plaque, encore une. Découvrir ta ville. Chaque jour. La ville où tu vis. Les plaques. Mémoire des guerres, un peu partout. La ville en est pleine. Tous les noms le disent. J’efface les noms. Je ne dirai rien. Avec les noms. Sans eux, je ferai le récit. La dite première guerre mondiale. Naissance du monde par la guerre, à l’échelle de son espace. 70ème anniversaire de l’entrée en guerre de. 1917. 1987. Bataille de. Elle a donné son nom au pont sur lequel tous les jours tu marches pour aller. Septembre 1918. 11 novembre 1987. Et me voilà encore une fois tourné tout vers le passé. Mémoire inscrite, dans les pierres. Ici, vécut et mourut machin. Ici, téléphone vibre. Réponse de S. Se voir vendredi. Présent. Futur. Continuer la marche. Longer la rivière. Continuer sans elle. Mémoire. 7Oème. Anniversaire. 1900. 37. 2000. 07. Mon père. Des panneaux. Un accès. Un plateau. Une place. Un plateau. Un théâtre. Les hauts plateaux. L’espace naturel. L’oiseau dans le ciel qui plane et sa proie au sol dans les herbes hautes. Cet été. A droite, deux escaliers, côte à côte. L’ancien, et le nouveau. Une palissade les sépare. Traverser l’axe tracé par la voie double des tramways. Deux passerelles, en face. Et à droite, la tour. Cela fait 10 ans que l’on accède plus au haut de la tour. Trop dangereux. Et ça vous fait quoi, 10 années sans danger. Ça me fait quoi. De vivre sans danger. Et toi tu vis quoi. 19h39. Il est marrant ce monsieur, dit l’enfant. Je souris à l’enfant. Je le regarde. Il me regarde. Il mange. La salle est dans mon dos. Les fenêtres donnant sur la rue sont devant moi. Restaurant. Seul. Hier soir, avec F et I. Manger. Lire. Boire. Ici. Après deux heures et demi de marche dans la ville.

Résumé. Lorsque parut la fille du matin, l’aube au dos rose. Je sors de ma chambre. On aurait dit un œil. Quand je quitte ma chambre, je ne suis qu’un œil. Je vais aller faire un tour dans les cités voisines m’enquérir de savoir si mon père est vivant ou mort et si certains de ces amis sauront m’en parler. Deux agiles chiens le suivaient. Le peuple l’admirait. Il prit le trône de son père. Il y avait là un vieux qui en savait long. Et cela sans parler du devant des visages, brouillé. Un brouillard. Un brouillage. Des silhouettes. Des ombres. Des profils. Un joli visage, et ses cheveux, une longue mèche qui remonte jusqu’en ta bouche. Ces visages qui parlent ont des corps qui ne sont des corps que par ta parole. Et le vieux qui en sait long sait-il que son fils est mort. Ou bien le récit nous le dit-il sans que lui pourtant bien présent ici dans le récit ne le sache. Cette proximité, entre un être, et une phrase. Et l’accès de l’un, à l’autre. Et le non accès. Deux escaliers. Un plateau. Et le pied frappant le rythme pendant la lecture. Tu te souviens. Tu peux, aujourd’hui. Téléphone sonne. Il n’y a de l’intime ici que ce que j’en dis. Trois heures plus tard. Tu peux, aujourd’hui : poursuivre la phrase laissée en suspend il y a dix ans. Ce que je lis, je ne l’entends pas. J’entends : ce que tu lis. J’entends, ce : que lis-tu. Mon père est mort. Mon père est absent, vivant ou mort. Mon père, toujours absent. Enfant. Celui qui ne parle pas. Cela. Qui se passe n’est plus tolérable. Alors, tu prends, et poses la parole. Tu dis. Que tu aies peur de ton père, d’accord, mais pas des autres. REGARDE-LES. Ils sont 108. Comment je fais. Prends ton temps. Trouve-le. Deux ans. Trois ans. Un an. Huit ans. Une femme qui savait tout nous renseigna. Alors il fallut bien finir, mais par contrainte. Un linceul, pour la mort du père de l’absent. Et l’œil, fixant ces têtes, semblait augurer la mort. POURQUOI JE N’AI PAS LE MEME NOM QUE TOI. Je suis désolé, n’arrête pas de répéter l’enfant dans les bras de sa mère. Eh ! J’ai vu un gros chien. Dit l’enfant. VENEZ VOIR. IL Y A UN GROS CHIEN. L’enfant marche vers le gros chien. Je veux. Aller. Pour. M’informer de mon père. Soit que quelqu’un m’en parle. Ou simplement la renommée. Je patienterai un an encore. Dans un an le récit dira sa fin. Et la vie alors pourra durer. TU RéPèTES LES PAROLES DE L’ŒIL. Et le peuple, où est le peuple. Le ventre d’un peuple. Une femme : accoucha de tout un peuple. Quel est son nom. C’est vous autre, le peuple. C’est nous autres. Bien plus nombreux que vous les 108. Je leur ai dit : partez. Et je partirai, moi. Pour aller chercher de ces nouvelles, à celui-là qui les fera partir ET COMMENT. Eux. Les 108. Vous. Nous. Les héritiers de l’autorité. Ce voyage ne restera pas sans fruit. Tu l’entends. Tu l’entends prédire la fin d’un récit qu’il écrit lui-même. Eh bien, comprends-tu. Parmi le peuple, je choisirai des volontaires. Le cœur plein de tristesse. Prétentieux prétendants apprêtant le repas. Te souviens-tu. M en tête. Vivement dimanche. Un film en noir et blanc. Pourquoi. Petit enfant. Ton père est mort au loin. Allons, nourrice, rassure-moi. Rassure-toi, petit enfant. Ce projet n’est pas né sans les yeux. MONPETILOULOU. La ville. Chacun. C’est la ville, le peuple. Un bateau. Des compagnons. Ne retardons pas le départ davantage. Amis. Ma mère ne sait rien. ni les femmes. Une seule est au courant. Petit enfant. Tolets. Etais. Drisses. Coursie. Etrave. Agrès. Et le vaisseau cingla toute la nuit jusque dans l’aube.

Résumé. Porte. Couloir. Porte. Escalier. Hall. Rue. Nouvelle rue. Pont. Bord de rivière. Soleil. Feuilles des arbres, automne. Lumière. Couleurs. Pont. Plaque mémoire guerre. Deux escaliers. Côte à côte. Une tour. Un danger. Deux livres d’occasion. Pensée vers A, ville de L. Pensée vers F, hier soir. Marcher tranquille, dans la ville, sans rien chercher, menteur, traqueur, non traqueur, regarder, attentif, à chacun, guetteur, non guetteur, venue, du grand bonheur, grand amour. Bibliothèque. Lièvre mort. Sortir. Marcher. Avoir faim. Restaurant central, baie vitrée, vue sur trafic, un carrefour, restaurant vide, salle immense, aller ailleurs. Passer devant le cinéma, devant la cathédrale, devant le bar que tu aimes, complet, un concert. Restaurant à côté. Manger seul. Boire. Lire. Rentrer. Les lieux. La ville. Le pont. La plaque. La mémoire. La guerre. Le rendez-vous. A venir. Avec S. La bibliothèque. La poursuite de. La lecture du. Livre. Lièvre. Mort. Seul.

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